jeudi 26 décembre 2013

Bûche meringuée au chocolat et à la crème d'orange {sans gluten et sans lactose}

Ayé !! Noël, c'est fini pour cette année, les cadeaux sont déballés, les enfants sont méga heureux et quelques papiers-cadeaux jonchent encore un peu le carrelage...

Et cette année, pour la venue de mon papa à la maison, j'ai pris le temps de préparer le repas du réveillon, bien épaulée par SuperChérichéri.
Après les macarons à la confiture d'oignons épicée (une tuerie !), le roulé au saumon et aux épinards (un délice !), j'ai enchaîné avec deux bûches indécemment délicieuses : l'une pour le réveillon et l'autre pour le repas de Noël...
Avis aux papilles sensibles : ça déchire grave !


Qu'est-ce qu'il nous faut ?
Pour la génoise :
- 4 œufs
- 120 g de chocolat en poudre
- 120 g de farine sans gluten (Mix Pane de Schär)
- 30 g de beurre végétal fondu
- 1 pincée de sel
- un petit bol de jus d'orange

Pour l'orange curd :
- 150 ml de jus d'orange (environ 3 oranges)
- 2 œufs
- 120 g de sucre
- le zeste d'une orange non-traitée
- 1 cuillerée à soupe de maïzena

Pour la meringue :
- 2 blancs d'oeuf
- 75g de sucre

Comment qu'on fait donc ?
La génoise :
Montez les blancs d’œuf en neige ferme avec une pincée de sel.
Fouettez vivement les jaunes avec le chocolat en poudre. Ajoutez le beurre fondu refroidi puis la farine.
Ajoutez progressivement les blancs d’œuf en neige.
Versez la pâte chocolatée sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, étalez-la de manière égale et enfournez à 180 °C pendant 10 minutes.
Déposez ensuite sur du film alimentaire. A l'aide d'un pinceau, imbibez la génoise de jus d'orange, juste assez pour la parfumer et l'assouplir afin de pouvoir la rouler sans trop la casser. Serrez bien le rouleau avec le film alimentaire.
Placez au frais.

La crème à l'orange :
Pressez les oranges (environ 150 ml) et prélevez le zeste de l'une d'elles. Versez le tout dans une casserole et portez à ébullition.
Fouettez les œufs et le sucre, le mélange doit être mousseux. Ajoutez la maïzena et fouettez bien.
Versez dessus le jus d'orange bouillant en mélangeant bien, remettez dans la casserole et faire épaissir à feu doux en mélangeant sans cesse avec votre fouet.
Laissez tiédir avant de placer au frais.

La meringue :
Préparez la meringue : fouettez les blancs d’œuf, lorsqu'ils commencent à être fermes, ajoutez le sucre en filet et continuez à battre jusqu'à ce que le mélange soit bien lisse, brillant (il doit faire des petits pics lorsque vous retirez les fouets. Remplissez une poche à douille, munie d'une douille cannelée de taille moyenne.

Montage de la bûche :
Déroulez doucement votre génoise, étalez la crème et roulez à nouveau. Coupez les côtés de manière à tout égaliser et à l'aide de votre poche à douille, réalisez des petits picots de meringue sur toute la bûche.
Avec un chalumeau, faites caraméliser la meringue et décorez à votre goût.

Réservez au frais 1h minimum avant de vous régaler !


BON APPÉTIT !

lundi 23 décembre 2013

Macarons aux framboises

Je ne te cacherai pas le méga stress que j'ai vécu en préparant ces gourmandises... Réussira ou ne réussira pas ? Telle était la grande question Lucettienne de ce jour où j'ai décidé de macaronner à nouveau. Et je dois t'avouer, que sur ce coup-là, je suis plutôt carrément fière de moi ! Oui oui, j'insiste, je suis méga fière de mes macarons ! 
Rappelle-toi qu'en général, les macarons avec moi, un coup sur deux, ça foire... Mais comme le dit si bien la pub de la FDJ "100% des gagnants ont tenté leur chance", j'ai récidivé... Dans la famille "Ténacité et Persévérance", je demande la mère Lucette ! 
J'avais donc trois blancs d’œuf qui traînaient dans une petite boîte au réfrigérateur depuis 3 jours (nan t'inquiète pas : en fait, j'avais prévu mon coup), le délai idéal paraît-il pour les macarons. Le ciel était bleu, l'air sec, bref, une météo idéale, elle aussi !
J'ai donc sorti mon guide Larousse à macarons (de Bérangère Abraham et Marie-José JARRY) de ma bibliothèque culinaire, mes blancs d’œuf du réfrigérateur (le matin même pour qu'ils soient à température ambiante) et je me suis lancée, l'estomac un chouilla noué (si si, quand même !)...

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
Pour les coques :
- 60 g de blancs d'œufs (soit 2 œufs) à température ambiante
- 60 g d'amandes en poudre
- 110 g de sucre glace
- 20 g de sucre en poudre
- colorant alimentaire rouge

Pour la confiture de framboises :
- 125 g de framboises (surgelées pour moi, je les ai sorties le matin pour les décongeler doucement)
- 75 g de sucre en poudre
- 1g d'agar-agar
- le jus d'1/2 citron

Ils sont pas super réguliers mais ils en jettent quand même, non ?

Comment qu'on fait donc ?
La veille, cassez les œufs et réservez les blancs au frais.

Le jour-même, préparez la confiture de framboises. Mixez les fruits avec 1 cuillerée à soupe d'eau, puis versez ce jus dans une casserole. Ajoutez le sucre en poudre et l’agar-agar. Portez doucement à ébullition pendant 5 minutes, puis ajoutez le jus de citron. Mélangez bien et laissez cuire à nouveau 5 minutes. Laissez la confiture refroidir et réservez (note à moi-même : la prochaine fois, j'épépinerai les framboises)

Préparez les coques. Préchauffez le four à 150 °C (therm. 5). Mixez très finement les amandes en poudre et le sucre glace. Tamisez ce mélange directement sur la plaque du four, puis enfournez pour 5 à 7 minutes. Laissez refroidir.

Dans le bol de votre robot, montez les blancs d'œufs en neige. Lorsqu'ils commencent à être fermes, ajoutez le sucre en poudre petit à petit, tout en continuant de battre. Versez quelques gouttes de colorant rouge et lissez bien le tout au batteur. 
Tamisez le mélange amandes-sucre glace sur les blancs d'œufs et incorporez-le à l'aide d'une spatule en silicone.

Garnissez une poche à douille lisse de cette préparation, puis dressez environ 30 petites boules régulières sur du papier sulfurisé posé sur la plaque du four. N'hésitez pas à tapoter votre plaque sur votre plan de cuisson pour libérer les petites bulles d'air emprisonnées dans la pâte.

Laissez les coques reposer au moins 1 heure dans un endroit sec jusqu'à ce qu'elles forment une croûte en surface, puis enfournez-les de 10 à 12 minutes à 160°C. Décollez-les de la plaque et laissez-les refroidir.

Garnissez la moitié des coques de confiture de framboises, puis recouvrez-les avec les autres coques pour former les macarons. Réservez ceux-ci au frais pendant 1 heure avant de les déguster.



BON APPÉTIT !

vendredi 20 décembre 2013

Crispy potatoes roast {comme chez Martha Stewart}

ça t'arrive à toi aussi de tomber sur une photo culinaire et d'avoir une envie subite maintenant, là, tout de suite de manger ce que tu vois ? Attention, je te parle pas d'un simple carré de chocolat ou d'un bonbec qui pourrait combler un petit moment de faiblesse ! Non, non, non ! Là, je te cause d'un plat tellement alléchant que tu en rêves le jour la nuit et que tu n'as plus qu'une envie : faire exploser tes papilles ! Un truc sérieux quoi !
Donc, comme tu te doutes, l'autre jour, par je-ne-sais quel miracle, je tombe sur cette photo. Je montre ça à SuperChérichéri qui me donne son approbation (en même temps, dès qu'il s'agit de bouffe, il est très souvent d'accord avec moi, sauf quand il y a du fromage-qui-pue mais là, ça tombait bien, y en avait pas !). Sauf que je ne savais pas du tout comment réaliser le truc puisque je ne savais même pas de quoi il s'agissait ! (ouais, parfois je me transforme en kitchenwarrior)
Mais je suis du genre têtue tenace, et en fouillant un peu la toile, j'ai fini par trouver ! Je voulais à tout prix manger un Crispy Potato Roast, créé par Martha Stewart, présentatrice et femme d'affaires américaine, pour celles et ceusses qui ne connaissaient pas (comme moi, jusqu'à ce jour !).

Qu'est-ce qu'il nous faut ? (pour 6 personnes)
- 3 cuillères à soupe de beurre non salé, fondu
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive extra-vierge
- 2 kg de pommes de terre type Bindje
- 4 grosses échalotes
- 1 cuillerée à soupe de gros sel
- 1/2 cuillère à café de flocons de piment rouge (facultatif)
- 8 brins de thym (ou environ 2 cuillerées à café de thym)

Comment qu'on fait donc ?
Préchauffez le four à 190°C. Dans un petit bol, mélangez le beurre et l'huile. Avec un pinceau, badigeonnez le fond d'un plat allant au four avec la moitié du mélange beurre/huile.
Lavez et épluchez les pommes de terre. A l'aide d'une mandoline ou d'un couteau très aiguisé, découpez-les en tranches le plus fin possible. 
Disposer les tranches de pommes de terre verticalement dans un plat. Découpez les échalotes dans le sens de la longueur et répartissez-les un peu partout. Saupoudrez de sel et de piment. Badigeonnez le tout avec le mélange de beurre/huile restant. 
Enfournez pendant 1h15. Ajoutez le thym et cuisez à nouveau, jusqu'à ce que les pommes de terre soient bien cuites (le dessus doit être croustillant), comptez environ 35 minutes de plus.


BON APPÉTIT !

jeudi 19 décembre 2013

"Chococisson" (ou saucisson au chocolat, c'est comme tu veux tu choises !)

L'autre jour, pour faire plaisir à ma petite smala, j'avais décidé d'acheter quatre grandes barres de guimauve, vendues dans le magasin où je travaille. En gros, ça nous faisait une barre par personne. Je dis bien "en gros", parce qu'avec SuperChériChéri, on a pas vraiment été très raisonnable et pour tout t'avouer, "en gros", on s'est presque tout enfilé le soir devant la télé  >>smiley qui sifflote, avec auréole angélique bien ancrée juste au-dessus de la tête<<
Quand Petit-Zoulou a découvert le pot-aux-roses, forcément, il était pas très très content, d'autant plus que je crois qu'il avait misé sur celle agrémentée de petits bonbons colorés genre SMARTIES®
Du coup, pour rattraper le truc et surtout me faire pardonner, j'ai concocté une tite gourmandise : un délicieux saucisson au chocolat ! Il a eu un effet bœuf chez les Delaville !

Qu'est-ce qu'il nous faut ? (pour un énorme saucisson ou deux petits)
- 400 g de chocolat noir pâtissier
- 100 g de beurre (sans lactose pour nous)
- 100 g de sucre glace + un peu de sucre pour "l’enrobage"
- 1 œuf
- 10 à 12 cubes de guimauve ou  une boîte de mini-marshmallow
- 200 g de petits beurres ou sablés ou spéculoos
- 60 g d'éclats de pistaches caramélisés



Comment qu'on fait donc ?
Faites fondre le chocolat, au bain-marie, avec le beurre et mélangez jusqu'à ce qu’il soit bien lisse
Hors du feu, ajoutez le sucre-glace et l’œuf, puis les biscuits écrasés en petits morceaux et la guimauve en coupée en dés.
Laissez un peu refroidir pour que le mélange durcisse légèrement.
Versez sur une feuille de film alimentaire (ou éventuellement d'aluminium) et repliez en donnant la forme d’un gros saucisson (ou deux, de taille normale).
Mettez votre saucisson au réfrigérateur pendant au moins 5 heures pour que cela durcisse bien.
Roulez-le dans du sucre glace, avant de servir.



BON APPÉTIT !


Note à moi-même : une prochaine fois, j'essaierai d'ajouter un peu de sucre pétillant (ou un effet surprise dans la bouche) et peut-être du pralin (ou d'autres trucs croustillants)...

samedi 14 décembre 2013

Bûche chocolatée aux deux agrumes et ses bouchées macaronnées

Il y a trois ans, pour les fêtes de fin d'année, j'avais eu envie de réaliser pêle-mêle des macarons, des truffes, une mousse au chocolat et aux agrumes et surtout ma première bûche de Nouwel (façon tarte au citron meringuée de chez Hervé Cuisine), histoire d'épatationner tout mon petit monde et pouvoir fanfaronner un joyeux "C'est moi qui l'ai faite" assez haut-perché pour que tout mon quartier en soit informé (façon Valérie Lemercier dans une pub du siècle dernier !). 
Sauf que tout est parti en couille live dès le départ...
J'avais eu l'idée de préparer des macarons roses au chocolat et des macarons chocolatés à la crème de rose. J'avais juste oublié que, de manière générale, je les réussis une fois sur deux et là, on devait être la n°2...
Je me suis donc retrouvée avec des sortes de misérables crottes de chien-chien à sa mémère, bien roses fluo (tu pourras admirer la cata plus bas) (mais te sens pas obligée de descendre ton curseur tout de suite, hein... et gardons le suspens pour plus tard !) et je ne te raconte même pas à quoi ressemblaient les marrons... 
Bref... J'arrêtais pas de maudire mes macarons et pleurer toute seule dans ma cuisine en bazar, j'ai commencé ma bûche en faisant ma génoise, toussa-toussa et... Oups, j'ai un peu carrément zappé de préparer le lemon curd qui me faisait grave envie à chaque visionnage de la vidéo... 
Comme je manquais de temps, j'ai fini par utiliser la mousse au chocolat et les agrumes confits pour garnir la bûche et la pâte des truffes pour la recouvrir (elles étaient réservées au réfrigérateur)... 
Belle-Môman, premier témoin de mon ratage en beauté, a eu l'idée ingénieuse d'ajouter les macarons foirés (rebaptisés "bouchées macaronnées" pour l'occasion) en guise de décoration et ainsi sauver ma bûche de Nouwel... C'est qu'on ne gaspille pas chez nous !

Bon, je vais pas te donner ma super recette cette fois-ci, c'est juste une idée comme ça en passant, pour dire qu'il ne faut pas baisser les bras, mais si ma bûche te fait envie (j'te jure qu'elle était vachement bonne, t'as qu'à demander à Belle-Môman !), je te donne des pistes à suivre !

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
- une génoise rectangulaire d'environ 30x40cm
- 1 mousse au chocolat pour 6 personnes que tu trouveras par exemple ici
- de la pâte à truffes au chocolat, une recette
- des orangettes et citronnettes confises achetées dans ton magasin préféré
- des macarons super moches, tu choisis la recette que tu veux


Comment qu'on fait donc ?
On prépare une bonne mousse au chocolat, on la réserve au réfrigérateur. On fait de même avec une super pâte à truffes au chocolat. 
Etape suivante, le foirage de macarons. Je ne te donnerai pas mon secret mais je suis sûre que tu arriveras à le faire toute seule. Si par le plus grand des hasards, ils ne sont pas moches comme les miens, ne les jette surtout pas, ils régaleront ton petit monde :)
Tu passes à la génoise (hyper facile, j'y arrive même les jours où tout va de travers !)
Quand la génoise est froid, tu la tartines avec la mousse au chocolat. Tu parsèmes des morceaux d'orangettes et de citronnettes coupés en petits dés, tu roules ta bûche et tu la recouvres avec la pâte à truffes.
Dernière étape, tu décores avec de jolis macarons (ou pas !)
Et tadam !


Promis, cette année, je vais tout réussir et je te montrerai ! :)

mardi 10 décembre 2013

Cake aux bananes caramélisées au beurre salé {sans gluten et sans lactose}

Comment ai-je pu engendrer des monstres qui n'aiment pas les Carambar® classiques ? C'est-y pas possible cette histoire ! Avec SuperChérichéri, on adoooÔÔÔooore les Carambar® mais nos rejetons détestent leur goût ! 
Aussi, l'autre jour, quand je leur ai proposé de faire un cake bananes/Carambar®, ils ont tiré une de ces tronches ! Seul SuperChérichéri sautillait de joie !
Mais comme j'aime bien l'idée du cake aux bananes associées au goût doucereux du caramel (et surtout que j'en avais quelques-unes qui commençaient à dépérir dans la corbeille à fruits), j'ai fait travailler mon neurone et après moult concertations avec moi-même, on s'est dit que les célèbres bananes caramélisées de SuperChérichéri dont nos zoulous pourraient très bien faire l'affaire.

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
Pour la base du cake :
- 130 g de rapadura (sucre complet)
- 230 g de farine de riz/millet
- 100g de beurre végétal mou
- 4 oeufs
- 1 sachet de levure sans gluten

Pour les bananes caramélisées :
- 2 bananes mûres
- 100g de rapadura
- 50g de crème de soja
- 10g de beurre végétal 
- 1 grosse pincée de sel de Guérande


Comment qu'on fait donc ?
Pelez les bananes et coupez-les dans le sens de la longueur puis en deux ou trois morceaux (plus faciles à manipuler)
Versez le rapadura dans une sauteuse (ou une poêle) avec 2 cuillères à soupe d'eau.
Faites-le chauffer. Lorsqu'il arrive à ébullition, ajoutez les bananes et faites-les cuire pendant 4 à 5 minutes en retournant de temps à autre.
Une fois cuites, retirez les bananes et réservez-les dans une assiette. 
Ajoutez le beurre et le sel de Guérande dans votre sauteuse et remuez pour mélanger.
Puis retirez la casserole du feu, ajoutez la crème et mélangez (s'il reste des morceaux de caramel, refaites chauffer à feu doux pour les dissoudre)
Versez le caramel obtenu sur les bananes écrasées à la fourchette et mélangez. Réservez.

Préchauffez votre four à 160°C.
Dans le bol de votre robot (ou un saladier), mélangez le rapadura et les œufs que vous ajouterez un à un (cela moussera beaucoup moins qu'avec du sucre blanc). Ajoutez le beurre, puis la farine et la levure. Mélangez bien jusqu'à obtenir une pâte bien lisse et homogène.
Versez le mélange bananes/caramel dans cette préparation et mélangez bien à nouveau.
Versez le tout dans un moule à cake de 28cm et enfournez pendant 1h à 160°C.
Laissez refroidir avant de démouler et de vous régaler.


BON APPÉTIT !

dimanche 8 décembre 2013

Gluten, ce doux poison...

Pas de recette aujourd'hui, mais un premier vrai bilan après trois mois de presque sans gluten... Je dis "presque" car je ne l'ai pas totalement éliminé de mon alimentation. Je fais de temps à autre de petits écarts, un minuscule bout de pain par-ci, un biscuit du goûter des garçons par-là, une toute petite part de gâteau avec mes collègues, de la chapelure "classique" de temps à autre mais rien de bien important.
Et quelques anecdotes qui me font dire que le gluten et moi, on n'est vraiment pas fait l'un pour l'autre et qu'il était grand temps que je m'en aperçoive !


[Mode "j'te raconte un peu ma life"/ON]
Au tout début de ma nouvelle alimentation, j'ai eu deux phases de désintoxication. Un truc méga violent, genre état grippal puissance 10, où je n'étais franchement bonne à rien ! ça a duré quelques heures voire une journée et hop, j'allais mieux. Je m'y attendais mais pas de cette façon.
Et puis, j'ai fait deux gros écarts dont un MacDo, pas plus tard que vendredi soir (je suis rentrée du boulot très tard, méga affamée et pensant que SuperChérichéri ne m'avait rien prévu pour le repas, je me suis arrêtée au drive pour prendre un MacChicken). J'ai donc mangé en toute tranquillité mon sandwich bourré de matières grasses et de gluten, en me disant qu'une fois de temps à autre, ça ne pouvait pas me faire de mal. Et c'est là que je me fourrais le doigt dans l’œil bien profond, au moins jusqu'à l'épaule (oui, je peux être très souple parfois !). Je t'explique ! La journée de samedi a été très animée au boulot, j'étais fatiguée mais comme on est en période de fêtes, jusque là, tout est normal... 
Sauf que...
Hier soir, j'étais en train de tapoter sur Skype avec ma coupine Brenda, je lui demande comment elle va, elle me demande comment je vais, toussa-toussa et d'un coup, je sens mes muscles et mes articulations (TOUS mes muscles et TOUTES mes articulations, de la pointe des orteils à mes phalanges en passant par le dos, les vertèbres...), bref, tout mon corps devenir petit à petit hyper méga douloureux. Genre état grippal puissance 100 (note bien le 0 supplémentaire...). Je tremble comme une feuille morte, je grelotte tellement j'ai froid (alors qu'il ne fait pas du tout froid dans la maison), je claque des dents, je ne tiens plus debout. En l'espace de cinq petites minutes, je suis passée de l'état "fatigue d'une grosse journée" à "loque humaine". J'abandonne très rapidement Brenda et je file (enfin, façon de parler, hein ! parce que j'étais incapable de faire le moindre petit pas sans souffrir le martyr !) me réfugier sous mes deux épaisseurs de couette, après avoir enfilé une paire de chaussettes (mon côté glamour en prend un sacré coup, mais j'assume !)
Au début, SuperChérichéri s'est gentiment moqué de moi, mais il a vite déchanté quand il a compris que je ne plaisantais pas du tout. Une fois couchée, les symptômes ont empiré. C'était tellement violent et douloureux que je me suis mise à pleurer malgré moi. J'ai même pensé à aller faire une visite nocturne aux urgences (SuperChérichéri m'a avoué y avoir aussi pensé...) J'ai pris un cacheton anti-douleurs avec un grand verre d'eau (un effort surhumain à ce moment-là) et après deux bonnes heures de claquement de dents et de tremblotage intensif, j'ai fini par m'endormir/m'assoupir. 
Ce matin, à part un léger mal de crâne, je n'ai quasiment plus rien.

Comme je l'ai dit plus haut, c'est la seconde fois que ce genre de "mésaventure" m'arrive. Et j'espère  très honnêtement que ce sera la dernière. La première était aussi après un repas overdosé en gluten.
Tout ça pour te dire qu'entre le gluten et moi, c'est officiel : la guerre est déclarée !
[Mode "j'te raconte un peu ma life"/OFF]


Je passe quand même aux points super positifs de cette nouvelle alimentation :
- l'état de ma peau s'est nettement amélioré : plus du tout d'acné et mon psoriasis a diminué
- hormis ces quelques phases violentes, mes douleurs articulaires ne sont que de mauvais souvenirs, j'ai même songé à reprendre le sport, notamment le yoga et peut-être le footing (c'est pour dire !)
- une chose en entraînant une autre, mon moral va beaucoup beaucoup mieux
- mes collègues trouvent que j'ai grave la pêche (heureusement qu'ils ne m'ont pas vue hier soir)
- et cerise sur le gâteau (sans gluten, mouahahahahaha), j'ai perdu 7 kilos sans autre effort que celui de cuisiner différemment et surtout en mangeant à ma faim.

Tout ça pour te dire que l'intolérance au gluten (différente de l'allergie) est loin d'être une fatalité même si, il faut bien l'avouer, parfois, c'est un chouilla contraignant !
Allez, je te laisse, j'ai des recettes à mettre en ligne !



vendredi 6 décembre 2013

Granola maison {sans gluten et sans sucre ajouté}

Ou comment bien démarrer la journée... Surtout avec la suractivité de mon boulot, liée aux fêtes de fin d'année !

Depuis quelques mois déjà, je voyais circuler cette idée sur le net, sans jamais prendre le temps de regarder plus en détail de quoi il s'agissait exactement. Lors de notre séjour au Mexique, un matin, sur la plage ensoleillée d'Acapulco (la fille qui fait genre "j'me la pète hyper grave !"), nous avons petit-déjeuné dans un restaurant bio, le "100% natural". Sur la carte, une catégorie spéciale "Granola" ! Ni une, ni deux, j'ai choisi un granola, accompagné de fruits frais (papaye, melon, kiwi, poire...) tout recouvert de yaourt. Un vrai régal ! Et la promesse d'en faire en rentrant, après notre déménagement...
A notre retour, mon amie Brenda a piqué ma curiosité au vif, en faisant elle-même son granola. Autant te dire que je me suis retenue pour ne pas lécher mon écran ! Et que je me suis lancée aussi sec !
Merci également à Cléa d'avoir partagé ses astuces granolesques :)

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
- 150g de flocons de soja toastés (magasins bios)
- 150g de flocons d'azukis (magasins bios)
- 300g de mélange oléagineux (graines de courges, noisettes, noix de cajou pour moi)
- 125ml de jus d'orange frais
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillerée à café d'huile de noisette
- 1 cuillerée à café d'huile de cameline
- 2 bonnes poignées de raisins secs (ou autres fruits secs : abricots, cranberrys, pruneaux... )
- quelques copeaux de chocolat noir au pollen (ramené de mon voyage au Mexique)
- quelques chunks (grosses pépites de chocolat noir)



Comment qu'on fait donc ?
Préchauffez votre four à 150°C.
Dans un saladier, versez les flocons de céréales.
Mixez grossièrement les oléagineux ensemble et ajoutez-les aux céréales. Ajoutez le jus d'orange et les huiles et mélangez bien le tout.
Versez la préparation sur la plaque de votre four, recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pendant 30mn à 150°C. Remuez de temps à autre de manière à ce que les céréales grillent de manière uniforme.
A la sortie du four, laissez refroidir avant d'ajourner les fruits secs et/ou les copeaux de chocolat. Mélangez le tout et conservez dans une grande boîte !


Bon, je vous laisse, mon bol de granola m'attend impatiemment et je dois me préparer à un méga overbooked friday !

BON APPÉTIT ET BONNE JOURNÉE !

jeudi 5 décembre 2013

Moelleux au chocolat et son coulis litchi-passion {sans gluten et sans lactose}

Ola ! Como estan, las chicas ? 
Ouais, je cause encore un peu español de temps à autre, juste histoire de consoler de la météo un peu pourrite, beaucoup glagla et méga déprimante de ces derniers jours. Genre piqûre de rappel , quoi ! Et puis aussi quand notre copain mexicain nous envoie un mail innocent avec juste quelques mots : "Oaxaca, 33°C ce matin" Comme lui a répondu Superchérichéri : "Nous, on a 5°C, et alors, est-ce qu'on s'en vante ?? Nan ! Alors, pouet-pouet !"

Alors, en attendant de pouvoir retourner me dorer la pilule et le moral au Mexique, je cuisine, je pâtisse et surtout je chocolate ! Comme l'autre soir où, après les boîtes des restes du vikende, j'avais préparé THE dessert-qui-déchire-de-la-mort-qui-tue. Ouaip, rien que ça ! Une tite douceur à se taper le popotin par terre !


Qu'est-ce qu'il nous faut ? (pour 6 personnes)
Pour les moelleux :
- 200g de chocolat noir à 70% 
- 6 carrés de chocolat noir au sel de Guérande
- 170g de beurre végétal
- 4 œufs
- 140g de sucre en poudre
-50 g de farine de riz
- un peu de beurre mou pour les moules 

Pour le coulis :
- 6 à 8 fruits de la passion mûrs
- 8 à 10 litchis
- 1 cuillerée à soupe bombée de sucre en poudre
- du agar-agar (comptez 2g maximum pour 500ml de liquide)


Comment qu'on fait donc ?
Préchauffez le four sur 200°. 
Dans un saladier, faites fondre au bain-marie le chocolat coupé en petits morceaux avec le beurre.
Pendant ce temps , fouettez vivement les œufs avec le sucre. Ajoutez la farine de riz. Mélangez bien.
Une fois le chocolat et le beurre fondu, mélangez-les bien avec une spatule jusqu'à ce que l'appareil soit bien lisse. Versez sur le mélange oeufs/sucre/farine. Fouettez vivement le tout.
Remplissez les moules à moitié. Déposez au cœur de chaque moule un carré de chocolat avant de recouvrir avec le reste de pâte.
Enfournez pour 12 à 15mn. Démoulez dès la sortie du four et laissez tiédir.

Préparez le coulis :
Coupez les fruits de la passion en deux et prélevez le jus et les graines. Épluchez et dénoyautez les litchis. Pressez le tout dans une passoire pour en extraire un maximum de jus. 
Si, comme moi, vous avez la chance d'avoir un presse-coulis adapté à votre robot, n'hésitez surtout pas à le salir sortir ! 
Versez le jus dans une casserole et portez à ébullition, additionné du sucre. Hors du feu, ajoutez le agar-agar et mélangez vivement jusqu'à obtenir un coulis fluide. Laissez refroidir, le coulis va un peu s'épaissir.

Servez vos moelleux accompagnés du coulis.

BON APPETIT !

P.S. : tu m'excusasionneras pour les photos aussi pourrites que la météo mais mon appareil-photo a décidé de faire grève sans préavis et refuse de me rendre les photos que nous avons faites ensemble. Sans doute une sordide histoire de droits d'auteur ou un truc comme ça. 
Bref... Du coup, en attendant qu'il daigne bosser un peu, j'ai fait appel à mon téléphone, beaucoup moins tatillon mais un gros chouilla moins performant aussi !